Le travailleur victime de harcèlement ou de violence au travail peut également s’adresser à des services indépendants externes à l’entreprise.
Intervention du Contrôle du bien-être au travail
Le premier moyen d'action externe face au harcèlement professionnel est donc celui de l’Administration du Contrôle du bien-être au travail (anciennement Inspection du travail) qui, par l’intermédiaire de ses Inspecteurs, est chargée de surveiller la bonne application de la politique de bien-être dans les entreprises.
Si les procédures internes n’ont pas abouti aux résultats souhaités, le conseiller en prévention peut saisir l'inspection du travail avec l’accord du travailleur.
Les services du Contrôle du bien-être au travail vont également tenter de faire en sorte que la situation se régularise. Contrairement au conseiller en prévention, le Contrôle du bien-être au travail dispose d’un pouvoir d’injonction vis-à-vis de l’employeur et va donc pouvoir lui imposer de prendre les mesures qu’il détermine endéans un délai qu’il fixe.
Intervention de l’Auditorat du travail
Si l’intervention du Contrôle du bien-être ne met pas fin aux actes de violence, ce service peut saisir l’auditeur du travail (qui est compétent pour poursuivre la personne accusée d’une infraction devant le tribunal).
La victime elle-même peut saisir l’auditeur du travail.
L’auditeur va également essayer de faire en sorte que la situation se régularise. Il jugera lui-même de la nécessité et de l’opportunité d’engager des poursuites pénales en cas d’échec.
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