Lorsque la personne est submergée par la charge émotionnelle liée à un événement ou une situation et quand les conséquences laissent des traces dans son psychisme ; ses traces seront visibles au niveau de ses comportements et de sa vie en général ; la personne subit douloureusement ces conséquences, les ressent comme invalidantes et à l'impression qu'elle ne peut y échapper.
Des critères psychologiques et psychiatriques ont été établis pour désigner le Stress Post-traumatique (PTSD) dans le DSM-4 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Nous retrouvons par exemple, les dysfonctionnements suivant :
- rêves ou flash-back (retours en boucle à la scène choquante, à l’événement traumatisant),
- impressions d’être dissociée d’elle-même (se sent à côté d’elle-même, ne vit pas sa vie),
- perte du sentiment de réalité,
- problèmes d’insomnie,
- état dépressif, état d’inquiétude permanent,
- irritabilité ou accès de colère,
- souvent conjugués à une culpabilité intense…
Les victimes de PTSD peuvent également marquer du retrait vis-à-vis des amis et même de la famille, et perdre l'intérêt pour des activités journalières. Elles vont parfois avoir tendance à éviter les choses qui leur faisaient plaisir auparavant.
- Elles sont perpétuellement sur le qui-vive ou aux aguets
- ou comme sous sur surveillance.
Et ceci peut s’accompagner de symptômes physiques, parfois fort invalidants, tels que : maux de tête, détresse gastro-intestinale, nausées, malaises vagaux, vertiges, oppressions, douleurs diffuses, tensions, problèmes de système immunitaire, …
Ces troubles peuvent se présenter rapidement ; s’ils persistent plus de quelques semaines, à quelques mois, la personne aura tout intérêt à se faire aider thérapeutiquement. La méthode de l’EMDR est un très bon outil dans ce cas.