Le 13 mars 1964, 3h du matin. Kitty Genovese, 29 ans, rentre chez elle. Elle est acostée par un homme du nom de Winston Moseley. Son assassin. Comprenant ce qui lui arrive, Kitty Genovese se met à crier. La nuit est froide et les fenêtres des voisins sont closes. Pourtant, de nombreuses oreilles perçoivent ce qui se passe...
La scène va durer 1h30. Kitty Genovese est poignardée. Elle crie. Son assassin, à plusieurs reprises, monte dans sa voiture, fait mine de partir, et revient après quelques minutes. Il va la violer, la dévaliser, et, finalement, lui asséner les coups fatals.
Un témoin va, enfin, appeler la police. Les secours vont arriver quelques minutes plus tard. Kitty Genovese, mortellement blessée, va mourir sur la route de l'hôpital.
Les enquêtes de police révèleront que 38 témoins ont clairement entendu le meurtre qui se déroulait, durant 1h30, sous leurs fenêtres. Mais aucun ne semble avoir clairement appelé la police (quelques enregistrements indiquent des appels peu précis...).
Dans les semaines qui vont suivre le meurtre, la presse va se déchaîner à l'encontre des 38 témoins. Et pourtant... Deux psychologues sociaux vont s'intéresser à l'affaire. Darley et Latane vont mettre en évidence un phénomène psychologique de groupe: la diffusion de responsabilité
Suite : La diffusion de responsabilité