- La détente : comme dit plus haut, il faut pouvoir « fiche la paix » au cerveau pour qu’il puisse œuvrer en paix. Il est donc important de pouvoir rapidement se relaxer, se détendre pour faire confiance à cette partie du cerveau qui a comme mission d’aller rechercher les informations dont on a besoin. Attention ! Il n’est pas nécessaire, pour apprendre à se relaxer, d’aller payer des méthodes sophistiquées et coûteuses (même si certaines peuvent parfois aider). Il est souvent suffisant d’occuper la partie la plus consciente de son cerveau à une activité répétitive ou qui ne demande pas trop d’attention ; (qui n’a pas déjà remarqué qu’en se livrant au griffonnage au à un petit jeu facile style réussite, ou, mieux, en coloriant des mandalas, voire en faisant les 100 pas, on trouvait des réponses à des questions qu’on s’était préalablement posées) ; évidemment, cela ne fonctionne que si on est détendu et pas si notre cerveau est occupé par des pensées style « je n’y arrivera pas », « c’est trop difficile », etc.…
Donc, on en revient à la confiance !
En tout cas, pour un petit truc facile et puissant, donnez-lui des mandalas à colorier. - La métacognition : le mot semble savant mais il s’agit simplement d’utiliser quelques connaissances concernant le fonctionnement du cerveau. Comme on effectue les gestes physiques appropriés pour pratiquer un sport, par exemple, il est important d’effectuer les gestes mentaux appropriés pour étudier. Quand, par exemple, on lit un texte, on a une activité « dans sa tête », qui favorise la mémorisation du contenu du texte.
La première chose, celle que tout le monde connaît même s’il n’y a jamais pensé, c’est l’évocation. C’est simplement le fait de prendre le temps, dès qu’on a lu ou entendu une information- pour visualiser l’information, sous forme d’image (dessin ou photo intérieur(e)) ou de film, de schéma de type mathématique, ou simplement en voyant la page sur laquelle elle est écrite et, mieux, en combinant le tout ;
- pour la réécouter ou/et de se la redire intérieurement ;
- pour ressentir l’effet qu’elle nous fait ou/et pour sentir en utilisant le mouvement, donc en bougeant pendant qu’on visualise et qu’on se répète et réentend cette information.
- Le sommeil : Revoir quelque chose de difficile juste avant de s’endormir et au réveil, avant d’être totalement éveillé. Il ne s’agit pas, alors, de relire, tenter de comprendre ou faire un effort de mémorisation, non : seulement re-parcourir rapidement, sans effort de manière à ce que la matière s’inscrive plus profondément dans l’inconscient en même temps que dans le conscient.
- La métaphore : s’identifier à un personnage, tel qu’un chevalier, par exemple, qui a des défis à dépasser pour franchir des obstacles, conquérir ce qu’il a à conquérir et récolter les récompenses qui en découlent.
Soutenir son enfant aux examens: 3. Les méthodes
Auteure:
Résumé: Réussir des examens, c'est également accompagner votre enfant dans la mise en place de méthodes
Texte mis en ligne le 22-08-2012