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Quand deux personnes se rencontrent, se rencontrent vraiment c’est-à-dire ont une intuition l’une de l’autre si forte qu’elles éprouvent le besoin de se lier, elles créent quelque chose qu’on nomme "couple", qui se met à mener sa propre vie, qui n’est pas une vie biologique mais possède une certaine autonomie vis-à-vis des conjoints et même exerce une vraie influence sur eux. On le dit: l’amour transforme les gens.
Cette rencontre et ce lien, chacun la raconte à l’autre et à lui-même. Et comme le chante Yves Duteil, "Ce n'est pas ce qu’on fait qui compte, / C'est l'histoire, / La façon dont on le raconte / Pour se faire bien voir". Généralement, ce récit suit sa propre logique et si c’est une logique de guerre, l’histoire d’amour se transforme en tragédie. Il peut alors être utile d’aller déposer ce récit chez un thérapeute de couple pour lui trouver un autre sens qui transforme la tragédie en histoire d’amour.
Il y a également des événements, accident, maladie, perte d’emploi ou plus banalement achat d’une maison, naissance d’un enfant, les cas de figure sont nombreux, qui infléchissent l’histoire du couple et la mènent à une crise voire un état de crise permanent (conflit, violence, addiction, etc.). Il y a trois issues possibles à une difficulté de couple, qui toutes trois peuvent nécessiter un soutien: la séparation, la rigidification des interactions ou le renouvellement de la rencontre.
Le rôle du thérapeute de couple n’est pas de pousser à la séparation. Personnellement, je travaille toujours dans le sens du lien. Il ne faut pas pour autant donner dans l’acharnement thérapeutique. Quand la séparation semble inévitable, il faut du moins qu’elle constitue une vraie solution, sinon le problème risque fort de se reproduire à l’identique dans les couples ultérieurs.
Beaucoup de couples font face à leur crise en s’engouffrant toujours dans les mêmes cercles vicieux. L’exemple le plus évident étant ces disputes qui portent sur des détails masquant le vrai conflit. Mais il y a d’autres scénarios moins tonitruants, comme celui où personne ne dit un mot plus haut que l’autre mais où les problèmes sont mis sous le tapis.
L’approche des problèmes sera toujours adaptée à l’identité du couple et à celle des individus qui le composent, mais l’objectif est de permettre un renouvellement de la rencontre : on ne remet pas les comptes à zéro, mais on découvre que l’autre, qu’on croyait connaître par cœur, avec ce que cela suppose d’ennui au quotidien, en fait est devenu un étranger et pourrait nous réserver de bonnes surprises.
Bibliographie:
- MAES, J.-C. (2010), Emprise et manipulation. Peut-on guérir des sectes? De Boeck, Bruxelles.
- MAES, J.-C. (2014), D'amour en esclavage. Ces relations qui font du mal. Eyrolles, Paris.
- MAES, J.-C. (2014), Liens qui lient, liens qui tuent. L'emprise et ses dérives. Liber, Montréal.
- MAES, J.-C. dir. (2015), Sous le signe du clivage. Dunod, Paris.
- MAES, J.-C. (2016), L'infidélité. Pourquoi ça arrive? Comment s'en remettre? Faut-il pardonner? Eyrolles, Paris.
- MAES, J.-C. dir. (2016), La narrativité en psychothérapie. Degrés n°166-167.
- MAES, J.-C. (2017), L’inceste. Peut-on s’en remettre? Academia, Louvain-la-Neuve.
Master en Sciences Psychologiques et Pédagogiques, formation et post-formation en Thérapie Familiale Systémique, Doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication
Monsieur Jean-Claude Maes, thérapeute de couple à 1060 Saint-Gilles
Remonter vers la commune: 1060 Saint-Gilles et alentours
Remonter vers la province: Bruxelles-Capitale
Monsieur Jean-Claude Maes
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